Certains textes et correspondances de Marc Lachèvre , créateur de la marque Vall’Espir, nous ont paru parfois avoir un intérêt que nous souhaitions vous partager.

Cela permettra d’apporter certaines précisions et éclairages. Nous les livrons dans cette rubrique :

Correspondance Marc Lachèvre/Gilles – Juin 2009 : « Sur la pensée du Dr Bach »

Cher Gilles,

Notre discussion a été interrompue … Je souhaite qu’elle puisse se continuer et devenir enrichissante. Tout comme toi, je me sens un lien fraternel avec la personnalité du docteur Bach. Par delà ses écrits et ses conférences, je perçois une dimension (on va dire : spirituelle) dont il était porteur et qui n’est pas directement exprimée, soit de par sa volonté propre, soit (et je suis plutôt tenté de privilégier cette option) inconsciemment.
Une impulsion profonde l’a porté à devenir et rester toute sa vie Frère de la Loge Maçonnique Memphis-Misraïm, certainement, et encore aujourd’hui, l’une des obédiences les plus profondes et les plus ésotériques. On peut raisonnablement penser que les hautes personnalités qu’il a rencontrées là, l’enseignement reçu et l’attitude spirituelle acquise en ces lieux ont nécessairement imprégné son travail. De cela, aucun ouvrage ne traite, et pourtant il est possible qu’il y ait là une clé à la compréhension de son oeuvre. Je m’intéresse depuis quelques mois à cette Loge Maçonnique : son histoire et ses grands personnages, son enseignement qui, comme le nom l’indique, nous plonge dans la plus haute sagesse de l’Egypte antique avec un enseignement alchimique.
Les fleurs de Bach reliées aux plus hauts secrets de l’Egypte antique ? Pourquoi pas ?
Il se trouve qu’il y a, à Perpignan, des adeptes de cette Fraternité maçonnique et « le hasard » m’a mis en rapport avec le haut responsable de cette Loge.

Un autre grand courant qui imprègne l’oeuvre du docteur Bach, sans même qu’il en soit peut-être réellement conscient, est le courant du celtisme. Je suis persuadé qu’en Edward Bach vivait une haute personnalité druidique qui a guidé, toute sa vie, ses pas et sa main. Qu’il ait parcouru, dans ses « années de pèlerinage » des terres imprégnées de l’âme celte (ce que j’ai pu ressentir en allant à Sotwell), qu’il ait commencé la gamme des élixirs dans la campagne galloise encore pleine du souvenir de la sagesse des druides, ne sont en fait qu’indices pour guider notre intuition. C’est surtout sa façon de s’être relié à l’Âme de la Nature qui fait pressentir la dimension druidique et chamanique de son oeuvre.

Les fleurs de Bach reliées à la sagesse des druides ? C’est pour moi indéniable. Connais-tu un ouvrage qui en parle ?

Enfin, cette rencontre avec Rudolf Steiner, qui fut aussi brève que déterminante, qui en parle ?
A partir de cette rencontre, sa vie bascule dans ce qui allait devenir la Réalisation de sa Destinée, outrepassant les joies et les souffrances.
Je suis allé  à la recherche de la conférence de Steiner à laquelle il a assisté (peut-être « les conférences » car il y en a eu deux, les 28 et 29 août 1924) sur le thème « médicament et médecine » et c’est assez édifiant car on a l’impression que ce que va réaliser le docteur Bach est déjà là, en germe : spiritualité de la nature, considérations sur le règne végétal en tant que remède, sur l’astral, origine de la maladie entre l’Astral et le Spirituel, médecine antique des mystères, science-art-religion, etc…
Si, comme on peut le penser, sur le plan physique, cette rencontre n’a peut-être pas eu un impact très conséquent, je soupçonne que, sur le plan subtil des liens spirituels, cette rencontre a agi comme l’étincelle foudroyante de l’éclair dans l’accomplissement de sa Destinée.

Gilles, en m’adressant à toi qui es un thérapeute, je ne doute pas que les réflexions qui suivent te sont familières : une biographie ne se résout pas à une succession d’ événements qui jalonnent une vie, à la transmission plus ou moins fidèle des paroles et des actes d’une personne, de ses faits et gestes. Il faut s’élever à ressentir ce qui vit à travers et par delà cette personne. Le travail que j’ai fait depuis tant d’années avec les plantes m’a donné une certaine aptitude à me lier aux forces de vie qui s’expriment à travers la plante, mais aussi à travers tout organisme vivant. En abordant la biographie d’une personne, je peux arriver à ressentir les forces qui s’expriment par elle, au-delà des actes conscients de sa personnalité. C’est à cette dimension que je me sens irrémédiablement lié.

Voilà ce que je voulais dire après la discussion d’hier soir et mes propos qui ont pu te sembler énigmatiques sur la « pensée du docteur Bach ».

A bientôt, cher Gilles

Marc.

Correspondance Nadine – Septembre 2011 : « Elixirs floraux et spagyrie »

Bonsoir Marc,
Comment vas tu ? Je ne suis finalement pas allée au séminaire de Toni Céron près de Bruxelles. Par contre, j’ai acheté un livre et je prends des élixirs spagyriques.
Si je t’écris, c’est parce que je suis intriguée par ceci, écrit par Toni Céron (un article trouvé dans un magazine français):
« Elixirs de Bach, Florathérapie
Pas de prise de terre, aucun des 3 Principes alchimiques actifs ne s’y trouve. En rapport avec un principe passif et flegmatique lié à une sorte de plénitude de lumière céleste coupée de la matrice terrestre. En rapport avec Eve (programmations temporelles) et l’Entité des Esprits. Suscite une énergie prânique céleste qui devient demandeuse de nos forces d’incarnation. Une préparation alchimique des Elixirs floraux est possible et a été remise à jour au cours de nos recherches, où l’on voit que le Dr Bach n’avait pu aboutir tout en ayant accès à certaines bribes du processus complet, notamment par Rudolf Steiner. »
Qu’en penses-tu, toi qui travailles avec lui?
Merci pour ton attention et ta réponse, tout en sachant que tu es, par ailleurs, bien occupé!
Bises
Nadine (de Bruxelles)

 

Bonjour Nadine,

Je réponds volontiers à ta question.
D’abord, je dois te dire que je sais très précisément d’où sort ce petit texte qu’a pondu l’ami Toni. Il est issu de notre confrontation-collaboration au cours du stage d’été 2010, chez lui, à Orcier.
D’autre part, je peux aussi dire que j’aurais pu écrire ce texte tel que Toni l’a écrit.

Je pense avoir raconté, lors du stage auquel tu as participé, comment longtemps je ne m’étais pas intéressé aux fleurs de Bach, je ne pouvais pas m’y intéresser, sous le motif qu’invoque Toni, de manquer d’assise, de n’être pas assez incarné, de ne s’adresser qu’à un aspect éthéré en nous, bref, de ne pas assez agir en profondeur. De ne rester que dans le principe Lumière.
Cette opinion était basée, tout comme celle de Toni, sur la lecture des livres à notre disposition dans le commerce, d’articles et de conférences véhiculés de nos jours par les « disciples » du docteur Bach, par ses « successeurs », également par quelques nouveaux créateurs de nouvelles gammes d’élixirs floraux. Notre opinion était également étayée par les résultats de tests et mesures pratiqués en kinésiologie, radiesthésie ou autres par des amis sur des flacons de plusieurs marques achetées dans le commerce. Ces résultats montraient en fait un assez faible taux vibratoire, que ces élixirs ne semblaient agir que sur certaines zones de l’être humain et donc pouvaient provoquer des déséquilibres dans l’harmonie de l’agencement des corps subtils, et décelaient des distorsions plus graves de manipulations plus ou moins volontaires de la part des fabricants. Il était clair cependant que ce dernier aspect n’était pas inhérent aux fleurs de Bach, mais provenait d’une déviance dans la pureté d’origine de l’esprit du docteur Bach.
Bref, je savais que depuis une vingtaine d’années, ce sont des commerciaux et des personnes issues du marketing qui ont fait main basse sur les fleurs de Bach, le Centre Bach en tout premier lieu.

Comme j’en ai parlé durant le stage de Galinagues, aujourd’hui, la conception communément admise, est que, dans les élixirs floraux, on a recueilli l’énergie de la fleur, l’information de la fleur, et que c’est cela qui est guérisseur. Que les élixirs contiennent l’énergie , l’information de la fleur, c’est la moindre des choses, mais cela ne peut être satisfaisant pour quelqu’un qui, comme moi, et à fortiori comme Toni, a quelques notions d’alchimie, ou d’anthroposophie, et s’intéresse à la médecine à la lumière
de ces disciplines.

Bref, longtemps, notre opinion était que les Fleurs de Bach, ce n’était pas sérieux (cf les explications dans le texte de Toni, exprimées dans son langage à lui).

Si l’on considère la grande majorité des élixirs que l’on trouve en vente, Toni a raison lorsqu’il dit : « Pas de prise de terre, aucun des 3 Principes alchimiques actifs ne s’y trouve ».

Puis, un jour, en 2004, il m’a été demandé de m’y intéresser un peu plus profondément, pour mettre au point une gamme des Fleurs de Bach « qui fonctionnent », aux dires des thérapeutes.
Je suis donc allé aux sources, aux quelques textes laissés par le docteur Bach, et, surtout, à me lier à la personnalité d’Edward Bach, à connaître sa biographie, à essayer de vivre de l’intérieur qui il était.
C’est progressivement que j’ai compris la dimension alchimique du personnage et de son oeuvre, puis retrouvé cet aspect alchimique dans le protocole d’élaboration de ses élixirs. Si tu as pris des notes lors du stage, tu retrouveras tous ces aspects.
Comme j’en ai parlé, il était lié à une franc-maçonnerie qui transmettait l’enseignement de l’Egypte antique, et en premier chef, la médecine égyptienne, c’est à dire l’Alchimie. Cet enseignement est, plus ou moins, le même que Toni a reçu dans le mouvement rosicrucien auquel il est attaché, et que j’ai, moi aussi, reçu dans l’Anthroposophie.

Ainsi, au fil des années, de fleur en fleur, et parce que j’étais sur le terrain en train de faire les élixirs, je me connectais à une dimension alchimique des fleurs de Bach. Je signale que jamais Edward Bach ne parle d’énergie ou d’information des fleurs. Il lui est arrivé de parler de « vibration » de la fleur, mais c’est plus pour une dimension poétique de son discours que dans une préoccupation qu’on qualifierait de « quantique » aujourd’hui.
Le docteur Bach est, lui aussi, allé progressivement vers l’Alchimie, au fur et à mesure de l’élaboration de ses fleurs, à tâtons.
Ainsi, il a pu dire certaines choses, au début de son oeuvre, qu’il ne pensait plus à la fin , avant sa mort. Il a eu une pensée évolutive.

Comme je cheminais dans cette vision alchimique du docteur Bach, Toni restait, lui, attaché à son opinion première. Lorsque je lui faisais part de mes « découvertes », je sentais que cela l’irritait. Il est vrai que l’alchimie du docteur Bach ne correspondait pas aux règles établies suivies par tout bon alchimiste d’aujourd’hui. Ainsi Toni est avant tout un homme de laboratoire. Et de livres. Il est remarquablement agile dans son intellect, mais il n’est pas très à l’aise dans la nature. Il lui était donc difficile de concevoir une alchimie pratiquée en pleine nature et réalisée en tenant compte et en utilisant les forces et les êtres de la nature, qui sont pour lui plutôt des abstractions ou des symboles.

L’invitation de Toni à venir animer conjointement son stage d’été, en 2010, a été l’occasion de déballer et de régler ce petit conflit sous-jacent que nous avions au sujet de la dimension alchimique des élixirs floraux.
J’ai pu longuement exposer tous mes arguments, et lui, m’a soumis ses objections, ses critiques. Cela s’est fait devant les stagiaires, s’intégrant dans le contenu du stage, et est resté un moment fort du stage. Je dois dire que, moi aussi, j’ai trouvé ce moment passionnant, de très haute tenue.

Nous sommes donc tombés tous deux d’accord sur la dimension alchimique des fleurs de Bach, bien qu’il ne soit peut-être pas allé assez loin dans le travail alchimique.
Comme je te l’ai dit, son travail a été évolutif et, peut-être, s’il avait vécu quelques années de plus, aurait-il fait évoluer le protocole de fabrication. Ou alors, a-t-il donné la priorité à des principes de base qu’il a eu au début de son œuvre, de simplicité et à la portée de tous. Et donc n’a-t-il pas volontairement voulu aller plus loin dans le travail alchimique ?
Personne ne peut y répondre.
Mais cela te permet de comprendre la dernière phrase de Toni : « Une préparation alchimique des Elixirs floraux est possible et a été remise à jour au cours de nos recherches » (en fait, il s’agit de moi).
Et il est vrai que, au cours de notre confrontation, Toni m’a proposé plusieurs pistes pour amener plus loin le travail de Bach sur la voie alchimique, des perspectives pour moi passionnantes ( « où l’on voit que le Dr Bach n’avait pu aboutir » ).
Et maintenant ?
Est-il légitime de transformer le protocole du docteur Bach ? Je signale que nombre de producteurs ne se posent pas cette question et font les élixirs à leur sauce, tout en se réclamant de la méthode du docteur Bach.
Il m’a été rapporté que le docteur Bach aurait dit, peu avant sa mort, que ses élixirs et sa méthode de fabrication ne seraient valables que pour une cinquantaine d’années. Propos rapportés par un auteur belge du nom de Léon Renard. Mais je ne sais pas d’où celui-ci tire ses sources. Ni pourquoi le docteur Bach aurait tenu ces propos.
1936 + 50 = 1986 . C’est en effet peu après cette date que les thérapeutes observent que les fleurs de Bach sont moins actives. Il y a des raisons objectives de déviances dans les procédés de fabrication (j’en ai parlé au stage) et dans la tête de ceux qui les fabriquent. Mais, peut-être Edward Bach a t-il consciemment conçu son mode de fabrication pour répondre aux besoins d’une humanité à un moment précis de son histoire, et qu’il était convaincu que l’évolution de l’homme ferait que son procédé serait dépassé dans le futur.

Alors, peut-être oui, on peut faire évoluer son procédé. Mais, bien sûr, pas n’importe comment. Bien sûr pas à la manière de tous ces vendeurs de médecine énergétique, ou de médecine quantique, qui montrent une incapacité à accéder à une véritable connaissance spirituelle de l’Homme.
Peut-être pas non plus en suivant tout à fait à la lettre les indications de l’ami Toni, qui reste attaché à une alchimie de laboratoire, et ne s’est pas glissé dans les habits du docteur Bach.
Mais, à n’en pas douter, la voie est dans un approfondissement d’une science spirituelle et dans l’alchimie. Orare et laborare.

C’est peut-être moi qui doit endosser cette tâche. Et la perspective de champs d’expérimentations magnifiques.

A suivre. L’avenir le dira.

A bientôt, peut-être.
Marc

Correspondance Nadine – Octobre 2011 : « Les courants spirituels à travers le docteur Bach »

Bonjour Marc,
D’abord merci pour ta longue réponse. C’est un bonheur de te lire car le sujet me passionne!
Tu confirmes certaines de mes impressions (les fleurs que j’appelle « les anges ») et tu m’apprends aussi beaucoup.
 Savoir que l’intention qui préside à la fabrication d’élixirs est primordiale.
Qu’une médecine est adéquate « en lieu et temps », ce qui m’avait été dit par mon maître-professeur de yoga « Les fleurs de Bach étaient bonnes au temps de Bach ». Il m’a dit cela il y a un an et à ce moment là, je n’avais pas accueilli son avis sans me sentir un peu blessée étant donné la passion que j’ai-j’avais pour les FB. Je ne sais plus trop où j’en suis avec elles, je ne les utilise plus pour le moment (le temps d’une parenthèse?), évincées par la spagyrie que j’utilise et que je conseille autour de moi (le peu que je sais). J’utilise aussi ton élixir « angélique-millepertuis » lorsque je suis à mon travail à la télé (comme aujourd’hui par exemple!), dans une régie bourrée d’écrans, de câbles électriques, le tout sur un sol en béton et un mur avec de la laine de roche! 
 De te lire est une joie aussi car je me rappelle ta belle région et toutes les aventures que tu nous as racontées lors de ta recherche avec les fleurs. Cet enseignement m’a changée et ça continue. Ce sera avec plaisir que je viendrai à ton stage, pour sûr. Celui de Toni précédait de quelques jours un séminaire de yoga, j’ai fait le choix. Question de budget mais aussi parce que j’ai perçu que « l’on n’entrait pas en alchimie » à moitié engagé, ou du moins est-ce ainsi que je le conçois. C’est tellement immense, isnt-it?
En tout cas, je serai enchantée de poursuivre ce dialogue avec toi, n’hésite pas à m’écrire ou à me conseiller tel ou tel article.
Belles perspectives à toi !
 Aussi je t’embrasse,
 Nadine

Dernier petit truc à te demander (dis moi si c’est too much!) : quid de la qualité vibratoire des Healing Herbs? Tu as dit que c’était « bien mieux que le reste » mais est-ce aussi à classer (!) dans « Pas de prise de terre, aucun des 3 Principes alchimiques actifs ne s’y trouve »

Chère Nadine,

Je réponds à tes 2 derniers e-mails.
 
Tu le sais, j’ai le plus grand respect pour le travail de Julian Barnard et je considère Healing Herbs comme une référence.
Des discussions avec Charles Wart, que tu connais peut-être car il diffuse Healing Herbs à Bruxelles, m’ont confirmé l’honnêteté, la sincérité et la dimension humaine de Julian Barnard.
Je ne sais ce que Toni en pense, sur le plan alchimique, mais j’ai tout lieu de penser que Toni ne connait pas ces élixirs. Il a un jugement un peu à l’emporte-pièce, et s’est forgé son opinion sur ce qu’il a entendu des fleurs de Bach, ce qu’il en a lu, et sur quelques tests effectués sur ce qu’on trouve dans le commerce, en gros Centre Bach, Déva, Biofloral, Ladrôme, … Et certes, sur ces cas-là, je rejoins son jugement (avec un bémol pour Déva).
 
Pour autant, Julian Barnard n’aborde pas son travail en alchimiste, les questions qu’il se pose ou les réponses qu’il donne n’émanent pas d’une pensée alchimique.
 
Voilà ce que je pense, ou plutôt, ce que je ressens au fond de moi-même :
 
Dans la personnalité d’Edward Bach, se croisaient 2 courants spirituels très puissants.
L’un est le courant celtique. Par delà le fait qu’il a cueilli ses fleurs sur des hauts-lieux sacrés d’une terre imprégnée de celtisme, il est allé à leur recherche dans une attitude de druide.  Son immersion dans la nature, son retrait de la société et sa démarche solitaire, sa perception fine des forces de la nature, sa sensibilité en témoignent. Je pense fortement qu’en lui vivait une réincarnation druidique.
Julian Barnard est lui aussi lié à ce courant, et il a abordé l’oeuvre de Bach sur cette grille de lecture.
 
Mais il en est un autre tout aussi puissant : celui provenant depuis l’Egypte antique, qu’on retrouve dans le Christianisme ésotérique, cet enseignement qu’Edward Bach a suivi dans sa Loge Maçonnique, là se trouve l’Alchimie. Rappelle-toi l’importance du Soleil pour un vieil égyptien.
Il m’apparaît parfois que l’ingrédient principal des fleurs de Bach est le soleil.
 
Courant celtique = importance des fleurs
Courant égyptien = importance du soleil
 
Les 2 courants réunis dans le docteur Bach = Fleurs + Soleil …… = fleurs solarisées, une alchimie du soleil = la recette de base des élixirs floraux.
 
Toni Céron est, lui, lié au courant égyptien et donc excelle dans la pensée alchimique. Mais ce que je connais de lui se révèle peu sensible aux forces de la nature (c’est à dire au Celtisme, bien que conscient de son importance). Voilà donc pourquoi il se montre réticent aux fleurs de Bach.
 
Il est étonnant que Julian Barnard, dans ses ouvrages, signale  ouvertement l’appartenance d’Edward Bach à la Franc-Maçonnerie, mais n’aie jamais eu la curiosité d’aller voir quel est l’enseignement dispensé auquel a eu droit Edward Bach. J’y vois là la marque qu’il n’est pas relié à ce courant.
Curiosité que j’ai eue, qui m’a amené à me documenter longuement sur la question avant de pouvoir faire le lien avec l’enseignement que j’ai moi-même acquis dans l’ Anthroposophie. Rudolf Steiner est le point commun puisqu’il fut Grand Maître de la Loge Memphis-Misraïm du docteur Bach et créateur de l’Anthroposophie. 
 
Tu écris :
Savoir que l’intention qui préside à la fabrication d’élixirs est primordiale.
Je réagis sur le mot « intention ». Et je pense en avoir parlé durant le stage, mais je vois qu’il me faut le marteler. Le mot intention suppose une volonté. Tu vas mettre une volonté dans l’élixir ? Même bonne , ton intention, je n’en veux pas. Car, moi qui vais prendre quelques gouttes de ton élixir, je le vis comme une intrusion dans mon temple sacré. Et cela est pour moi inacceptable. De plus, je signale une malhonnêteté intellectuelle : ce n’est pas écrit sur l’étiquette.
Non, la fabrication d’élixirs ne suppose AUCUNE INTENTION. C’est pourquoi je dis souvent que l’idéal serait que les élixirs soient fabriqués par des enfants en dessous de 3 ans, c’est à dire en toute naïveté, en toute pureté d’âme.
Par contre, il est vrai que l’élaboration d’un élixir floral nécessite une ATTITUDE INTERIEURE. Justement celle qui rejoint la naïveté ou la pureté d’âme. Et ça, oui, c’est primordial.
Mais je pense que c’est ce que tu avais voulu dire …
 
Je te quitte, chère Nadine,
à bientôt,
Marc

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