Lorsqu’il eut terminé sa gamme de 38 élixirs, le Dr Bach en conçut un 39e, différent des autres car fabriqué à partir du mélange de 5 élixirs unitaires déjà existants, et différent aussi dans son utilisation puisqu’il pouvait agir par action préventive. Cet élixir s’adressait aux personnes ayant subi un grand choc, physique ou émotionnel, ou s’apprêtant à vivre une épreuve difficile les soumettant à un stress. Il lui donna pour nom : Rescue Remedy.
Rescue Remedy, également appelé Rescue, devait devenir le plus célèbre des élixirs floraux de Bach. Et aussi, le plus vendu.
La générosité naturelle du Dr Bach le portait à faire don de ses découvertes pour le bien-être de l’humanité. Il voulait que chacun puisse profiter de ses recherches et puisse fabriquer ses propres élixirs. Il se montra, à plusieurs reprises, hostile à toute idée de déposer des brevets afin de protéger son travail.
Lors d’une conférence publique, le 24 septembre 1936, le Dr Bach disait : « Cette œuvre de guérison a été accomplie, publiée et offerte généreusement pour que d’autres comme nous-mêmes puissent se traiter quand ils sont malades ou rester forts et en bonne santé ».
Il se réjouissait que « leur renommée s’étende à travers le monde » et que leur succès dépasse « les espérances et les attentes de ceux-là mêmes qui ont voué leur existence à cette cause : soulager les malades » (Lettre du 22 octobre 1936 à son éditeur).
Après sa mort, Nora Weeks et Victor Bullen créèrent la Fondation du Dr Edward Bach ; ils continuèrent dans le même esprit d’abnégation de diffuser l’œuvre du cher docteur et de mettre à disposition du plus grand nombre les flacons d’élixirs floraux. Après leur disparition, et surtout à partir des années 1990, l’état d’esprit changea et des préoccupations plus mercantiles amenèrent les responsables du Centre Bach à protéger leurs intérêts.
D’autres laboratoires s’étaient lancés, eux aussi, dans l’aventure des élixirs floraux et commercialisaient des élixirs issus des fleurs indiquées par le Dr Bach.
Une guerre commerciale s’installait.
La BFR Ltd (Bach Flowers Remedies Limited = anciennement Centre Bach)1, déposait, le 23 juillet 1997, auprès de l’INPI* en France, l’expression « Fleurs de Bach ». Entrainés dans un procès2, ils furent déboutés par décision judiciaire en date du 20 février 2001, avec pour conséquence : l’annulation de leur demande de dépôt de marque.
Le 31 mai 2012, la BFR Ltd, Nelsons House, revient à la charge et dépose auprès de l’INPI, en France, le nom de marque « Rescue », privatisant ainsi une dénomination dont ils ne sont pas les auteurs et utilisée depuis bien longtemps dans le langage courant.
A l’instar d’autres laboratoires qui ont su prendre les devants en donnant une autre appellation à l’élixir Rescue, par exemple « Elixir de secours » ou « Elixir d’urgence », il nous est apparu judicieux de rebaptiser notre élixir autrement. Vous le trouverez désormais dans la gamme VALL’ESPIR sous le nom de marque « URGENCIA ».