Lorsque le docteur Bach projetait de réaliser un élixir, il se préparait tout d’abord intérieurement afin d’entrer en communion avec les fleurs choisies et la nature environnante. Il importe d’aller à la rencontre des plantes en cultivant une attitude intérieure.

Notre site de cueillette sera un lieu préservé de toute source de pollution, loin de toute interférence animale ou humaine, où les forces de la nature s’expriment généreusement et avec intensité. Il faut que les plantes y poussent de façon naturelle ; ce ne seront assurément pas des plantes cultivées.

Ce jour-là, il fera beau ; le ciel sera bleu, limpide, sans nuages. Tout au moins, fera-t-on attention que, durant le temps de la préparation, aucun nuage ne passe devant le soleil. C’est de bon matin que l’on commence la cueillette.

Idéalement, pour être en plein accord avec certains principes de la Biodynamie, il faudrait privilégier les périodes de Lune ascendante et, dans celles-ci, choisir les jours où la Lune, dans sa rotation devant le cercle zodiacal, envoie sur Terre les influences de constellations d’Air* (jours-fleurs) et surtout de Feu* (jours-graines).

Nous cueillerons les fleurs sur un grand nombre de plantes herbacées ou sur plusieurs arbres, lorsqu’elles seront arrivées à l’apogée de leur floraison, rayonnantes de couleurs fraîches et éclatantes, bien avant qu’elles ne commencent à faner.

Méthode par la solarisation :

Dans une coupe en verre fin, emplie aux deux-tiers d’eau de source, nous déposerons, au fur et à mesure de la cueillette, nos fleurs jusqu’à ce que la surface de l’eau soit entièrement recouverte.

Alors, la coupe sera posée sur le sol, en plein soleil, sur le lieu même de notre récolte. Il faudra veiller à ce qu’il n’y ait pas d’ombre qui tombe sur la coupe et prévoir que , sur la durée de la préparation, le soleil va se déplacer et peut projeter sur les fleurs l’ombre des plantes ou des herbes environnantes. Si le moindre nuage passe devant le soleil, il y a lieu de tout arrêter et d’abandonner notre projet : il faut tout jeter.

Le travail d’élaboration d’un élixir se fait avec le soleil du matin ; il faudra donc impérativement achever l’élixir à midi solaire. Ce faisant, on se sera organisé pour que le temps de solarisation dure au moins 3 ou 4 heures.

Lorsqu’à midi, on recueille notre élixir désormais terminé, on s’aperçoit que l’eau de la coupe a tiédi jusqu’à atteindre, sous l’ardeur des rayons du soleil de plein été, la température de 37°C ; les fleurs, que l’on avait récoltées pour l’intensité de leur éclat, sont maintenant flétries, ternes, délavées, consumées par la chaleur du soleil. Elles ont « tout donné », et dans la coupe, toute leur vitalité et leur force de guérison ont été recueillies par l’eau dont on peut ressentir la transformation subtile.

Il est temps de filtrer et de verser dans une bouteille préalablement remplie à moitié de cognac qui, par l’alcool qu’il contient, sert à fixer la préparation. L’élixir est complètement réalisé après un temps de dynamisation au soleil, alors à son zénith.

L’élixir-mère
 est prêt : le cognac titre autour de 40° alcoolique, l’élixir contient donc à peu près 20 % d’alcool. Il servira de souche aux futures dilutions mises en flacons de 10 ml et de 20 ml.

Méthode par l’ébullition :

Pour des raisons que le docteur Bach n’a pas dévoilées, certains élixirs sont conçus selon un procédé différent, une variante de la méthode précédente, consistant en un apport de chaleur extérieure complémentaire à celle du soleil. Cela concerne en grande majorité les fleurs des arbres, qui occupent une grande place dans la gamme des fleurs de Bach. Les arbres fleurissent au printemps, de mars à juin, une saison où le soleil transmet une chaleur encore peu intense. Est-ce cette raison qui a amené le docteur Bach à transformer son procédé de solarisation ?

Les mêmes conditions préalables d’attitude personnelle et d’environnement extérieur sont requises. Cependant, c’est dans une casserole émaillée propre (ou, mieux, en verre allant sur le feu) que l’on fera notre préparation. Pleine aux deux-tiers d’eau de source, on y disposera nos fleurs jusqu’à recouvrir totalement sa surface. Nous aurons pris soin d’apporter sur le lieu de récolte un dispositif chauffant, style camping-gaz, posé à même le sol. Les mêmes conditions que précédemment d’ensoleillement et les mêmes préoccupations par rapport à l’ombre sont nécessaires.

Notre casserole, mise sur le feu, sera portée, très lentement, jusqu’à l’ébullition. Après quelques minutes de bouillonnement, elle sera retirée du feu et laissée à refroidir, toujours au soleil.

On travaille, là aussi, avec le soleil du matin, et c’est à midi solaire, après 2 ou 3 heures de refroidissement au soleil, que l’on termine l’élaboration de l’élixir-mère, selon les mêmes principes décrits dans la méthode par la solarisation.

Le mode de préparation des élixirs floraux s’avère d’une simplicité surprenante. Ce fut d’ailleurs délibérément assumé par le docteur Bach, qui n’eut de cesse de simplifier sa méthode. Devant ses confrères médecins dubitatifs, habitués à des techniques complexes de fabrication des médicaments, il disait : « Ne vous laissez pas arrêter par la simplicité de cette méthode ; en fait, plus nous avançons dans nos recherches, plus le principe de la simplicité de la création nous devient clair ».

* En Biodynamie, les constellations favorables pour la cueillette des fleurs sont les constellations d’Air : les Gémeaux, la Balance, le Verseau. Mais la préparation des élixirs est aussi liée au processus Feu qui, lui, est stimulé par les constellations de Chaleur : le Bélier, le Lion, le Sagittaire.

Ebullition

Solarisation

  • n° 01 : Agrimony – Aigremoine
  • n° 04 : Centaury – Petite Centaurée
  • n° 05 : Cerato – Plumbago
  • n° 08 : Chicory – Chicorée
  • n° 09 : Clematis – Clématite
  • n° 12 : Gentian – Gentiane
  • n° 13 : Gorse – Ajonc
  • n° 14 : Heather – Bruyère
  • n° 18 : Impatiens – Impatiente
  • n° 20 : Mimulus – Mimulus
  • n° 22 : Oak – Chêne
  • n° 23 : Olive – Olivier
  • n° 26 : Rock Rose– Hélianthème
  • n° 27 : Rock Water – Eau de Roche
  • n° 28 : Scleranthus – Scléranthe
  • n° 31 : Vervain – Verveine
  • n° 32 : Vine – Vigne
  • n° 34 : Water Violet – Violette d’eau
  • n° 35 : White Chestnut – Marronnier blanc
  • n° 36 : Wild Oat – Folle Avoine

Ebullition

  • n° 02 : Aspen – Peuplier tremble
  • n° 03 : Beech – Hêtre
  • n° 06 : Cherry Plum – Prunier myrobolan
  • n° 07 : Chestnut Bud – Bourgeons de Marronnier
  • n° 10 : Crab Apple – Pommier sauvage
  • n° 11 : Elm – Orme
  • n° 15 : Holly – Houx
  • n° 16 : Honeysuckle – Chèvrefeuille
  • n°17 : Hornbeam – Charme
  • n° 19 : Larch – Mélèze
  • n° 21 : Mustard – Moutarde
  • n° 24 : Pine – Pin sylvestre
  • n° 25 : Red Chestnut – Marronnier rouge
  • n° 29 : Star of Bethlehem – Etoile de Bethléem
  • n° 30 : Sweet Chestnut – Châtaignier
  • n° 33 : Walnut – Noyer
  • n° 37 : Wild Rose – Eglantier
  • n° 38 : Willow – Saule
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