TÉMOIGNAGE DE MARC LACHEVRE
« Mon histoire avec les élixirs floraux commence en 2003, lors d’un stage d’été, à la fin duquel 3 stagiaires, après m’avoir entendu parler des plantes et de la nature, et ayant apprécié ma démarche, vinrent me trouver. Ils étaient thérapeutes et travaillaient avec les Fleurs de Bach depuis de nombreuses années, mais étaient confrontés à un problème : une insatisfaction dans les résultats de leur pratique due, selon leurs dires, à une perte, observée depuis quelques années, de l’efficacité des élixirs communément vendus dans le commerce : « la qualité des Fleurs de Bach n’est plus la même qu’auparavant ». Jugeant que j’étais à même de réaliser ce travail, ils me demandèrent de leur fabriquer la gamme des élixirs floraux du Dr Bach, telle qu’il l’avait initialement conçue.
J’acceptai.
Ce travail m’a mobilisé six années durant.
Entre 2004 à 2010, j’ai ainsi réalisé les préparations de cette gamme de 38 élixirs floraux dans la nature qui m’environne : les montagnes des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Ariège. Toutes les fleurs de la gamme du docteur Bach ne se trouvant pas dans les Pyrénées, j’ai dû aller en chercher quelques-unes dans leur biotope naturel, parfois fort loin.
L’immersion dans ce travail durant toutes ces années, la compréhension de la démarche du docteur Bach, l’approche de sa personnalité et de sa biographie ainsi que la conscience mise dans ce que j’effectuais, m’ont permis de percevoir les causes de l’insatisfaction de mes stagiaires thérapeutes. Au fil du temps et des rencontres, j’ai reçu de nombreux témoignages allant tous dans le sens de ce constat d’une baisse de la qualité des Fleurs de Bach.
Mon observation m’a permis de comprendre que, de toutes parts, dans les milieux s’intéressant aux médecines alternatives, à la géobiologie, etc., les propos sur les élixirs floraux empruntent presque toujours leurs mots au langage des physiciens et évoquent une dimension énergétique, informationnelle, vibratoire : on recueille l’ « énergie » de la fleur, l’ « information » de la fleur, la « vibration » de la fleur…
Oui, bien sûr, cet aspect-là existe et il est nécessaire qu’il y soit, mais c’est la moindre des choses.
Et cette compréhension purement énergétique, j’en suis aujourd’hui convaincu, a entrainé des dérives dans la fabrication des élixirs.
Le docteur Bach ne parlait pas en ces termes ; il affirmait clairement la démarche spirituelle de son travail et de son activité de médecin. Les élixirs floraux portent le sceau des hautes hiérarchies spirituelles comme celui des esprits de la nature.
C’est à notre « être divin » que le docteur Bach s’adresse.
Le docteur Bach connaissait l’Art alchimique et la préparation originelle de ses élixirs floraux découle du processus alchimique : les Fleurs de Bach sont capables de transmuter nos émotions parce qu’elles sont passées elles-mêmes par un processus de transmutation.
Il me semble donc évident qu’il faut être soi-même dans une démarche alchimique, dans un cheminement de conscience, pour pouvoir appréhender et fabriquer des élixirs floraux dans leur véritable dimension.
C’est ce que j’ai essayé de faire au cours de ces années de lente élaboration.
En m’inscrivant fidèlement dans la démarche du Dr Bach, je présente aujourd’hui mon travail en proposant cette gamme de 38 extraits floraux solarisés, ainsi que les premiers élixirs d’une nouvelle gamme, conçus selon les mêmes principes, appelés « Elixirs de paysages » ou « Paysages Pyrénéens ». »